À l’issue de ce programme d’études et de visite sur la thématique de la santé je tire quelques leçons dont je m’inspirerai dans le débat sur l’Aide Publique au Développement. Des centres de santé communautaires, premiers lieu de contact des populations, à la nouvelle pharmacie de santé publique ou au CCM, instance nationale de coordination du fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, les outils pour développer l’offre de santé en Côte d’Ivoire existent. Notre coopération peut apporter beaucoup aux stratégies nationales ivoiriennes. Les résultats concrets se voient notamment sur le VIH ou la tuberculose mais il faut aller plus loin pour soutenir une santé de proximité, notamment par une mise a « l’échelle » que nous sommes pas en mesure de soutenir pleinement a ce stade. Qu’est ce que cela implique pour la structure de notre coopération et nos outils?
Je pense que nous devons réfléchir à la pertinence de nos outils d’APD. Ils sont aujourd’hui principalement structurés autour du prêt avec une part de don qui demeure très minoritaire. Et pourtant le don est précisément la modalité de soutien aux projets que nous avons visité. Il y a donc, en santé, comme dans d’autres domaines, notamment l’éducation, une profonde réflexion à mener sur la pertinence de nos outils d’APD. J’investirai ce sujet dans nos futurs débats à l’Assemblée.