Mon passage à Essaouira auprès des Français de la « cité du vent » a été un moment particulier. Autour d’une quinzaine de compatriotes, des « souiris » implantés dans cette belle ville côtière chargée d’histoire, nous avons discuté des difficultés à accéder aux services consulaires, leur éloignement du consulat et par conséquent leur isolement pour la prise en compte de questions sociales.
Le modèle choisi pour l’enseignement français inquiète également. Hausse des frais de scolarité, contrats de moins en moins intéressants et sécurisant pour les personnels enseignants. Les grandes annonces du président Macron de doublement du nombre d’élèves dans notre réseau d’enseignement français, sans lui accorder aucun moyens supplémentaires, mènent à des modèles de croissance par le privé et l’homologation exclusivement. Les recrutés locaux ou les détachés directs pèsent sur les coûts et se traduisent inexorablement par des frais d’écolage à la hausse.
Les discussions sont franches. Les réponses locales se nomment solidarité et mobilisation citoyenne. Merci à Mireille pour avoir mobilisé autour d’elle les Français de la communauté pour ce moment d’échange. Merci également à l’hôtel « l’heure bleue » pour son accueil bienveillant et professionnel.
Une fois n’est pas coutume je vous partage la vue depuis le toît de ce magnifique ryad qui surplombe la vieille ville.
