Je me suis rendu en Algérie pour commémorer l’autre 8 mai 1945.
Il y a 80 ans, le monde libre retrouvait la paix. Les Sétifiens qui avaient aussi combattu l’idéologie nazi, célébraient sa défaite avec le monde libre, et demandaient leur indépendance. Cette revendication de liberté déclenche une répression sans précédent qui fera des dizaines de milliers de morts dans les semaines qui suivent à Sétif, Guelma et Kherrata. Un sombre épisode de notre histoire commune qui doit retrouver toute sa place dans notre mémoire collective.
Samedi matin à Sétif, notre délégation de parlementaires Français issus des forces de la gauche et de l’écologie a participé à une marche commémorative. Nous avons rendu hommage à la mémoire des victimes et déposé des gerbes. Une autre gerbe a par ailleurs été déposée au nom du Président de la République par l’ambassade de France.
Nous nous sommes par la suite rendu à Kherrata pour un dernier hommage.
Afin d’apaiser la mémoire et d’inaugurer de nouvelles relations avec l’Algérie, la France doit désormais reconnaître ces massacres comme des crimes d’État.








