Mon arrivée à Casablanca a coïncidé avec une déflagration politique à l’Assemblée nationale : la Première Ministre Elisabeth Borne annonce que le gouvernement déclenche l’article 49-3 pour passer par la contrainte le projet de loi sur les retraites qui porte l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Au sein du grand amphithéâtre de la F.O.L., salle mythique de Casablanca, j’ai discuté avec nos compatriotes de cette brutalisation du débat parlementaire et de ses conséquences politiques : l’isolement inquiétant du président et du gouvernement arc-boutés sur les dispositions les plus défavorables au parlement de notre constitution. C’est une provocation politique dont ils devront assumer les conséquences face au mouvement social et à la représentation nationale.
J’ai également partagé ces sept derniers mois d’expérience au Parlement marqués par le refus des groupes parlementaires de la majorité de comprendre les préoccupations vis-à-vis des Français établis à l’étranger, leur absence de propositions pour la mise à niveau des moyens budgétaires et humains des services publics à l’étranger.
Modèle de l’enseignement français à l’étranger, services consulaires, aides sociales, les préoccupations posées par ma campagne dès le premier jour de mes débuts politiques sont les urgences dont les Françaises et les Français établis à l’étranger me parlent quotidiennement et que je porterai encore demain sur les bancs de l’Assemblée.