Un entretien très riche avec Fabrice Rousseau, Conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de l’Institut français de Tunisie, notamment sur le volet éducatif. Avec près de 18000 élèves scolarisés dans le réseau AEFE, la Tunisie est un pays où l’attractivité de l’école française ne se dément pas.
Désormais, un accent doit être mis sur la consolidation du réseau existant, lequel s’est étendu très rapidement depuis 2018. Une vigilance particulière est de mise sur les frais de scolarité. Tout ajustement à la hausse des frais de scolarité risque de percuter une inflation locale déjà très forte depuis plusieurs années.
Sur le volet culturel, la Tunisie est aussi le 4ème budget mondial de la diplomatie française, ce qui permet de réaliser des actions d’envergure, mais souligne aussi la fragilité du modèle de financement de notre diplomatie d’influence. Plus de la moitié du budget de l’IFT est aujourd’hui couverte par les recettes des cours de langue et de Campus France.
J’ai également rencontré le Dr. Mohamed Aïssaoui, président de l’Alliance française de Tunis, un acteur majeur de l’offre francophone dans le pays, et qui réalise quotidiennement beaucoup, aux côtés des Alliances de Bizerte, Djerba, Gabès, Gafsa et Kairouan, pour promouvoir la culture française et pour renforcer auprès de la jeunesse, qui en est l’avenir, les relations franco-tunisiennes.
