Mon intervention en Commission des Finances de l’Assemblée nationale
Nos compatriotes à l’étranger subissent un renchérissement continu des frais de scolarité pour leurs enfants et le système actuel de bourses ne permet pas de garantir la mixité sociale. Le résultat, constaté sur le terrain, c’est que de nombreuses familles renoncent, pour des raisons financières, à scolariser leurs enfants dans les écoles françaises, même là où elles existent.
C’est pourquoi j’ai proposé dans cet amendement d’ouvrir la possibilité d’une réduction de l’impôt sur le revenu pour les familles françaises, limitée à 4000 euros, pour compenser les frais de scolarité annuels qui dépassent très souvent cette somme et qui sont la plupart du temps à l’entière charge des parents.
Une manière de continuer à alerter le gouvernement sur les charges qui pèsent sur nos compatriotes à l’étranger, comme je m’y suis engagé durant la campagne des législatives.