Je me rendrai à Dakar, fin septembre, pour évaluer les conditions de travail des consulats français. Je reçois quotidiennement des alertes de nos compatriotes pour des proches qui attendent un visa depuis des mois.
Dans cet article paru dans Le Monde , je souligne la responsabilité d’une « politique de réduction de personnels dans les consulats, avec 30 % de postes supprimés depuis dix ans. »
Je le redis, ici, « les personnels consulaires ne disposent pas des moyens pour bien réaliser leur travail »
Je demande, en particulier, que « les présidents d’université soient sensibilisés (…) pour que les étudiants sénégalais ne perdent pas leur préinscription ». Car oui, « c’est aussi l’image de la France qui est en jeu ».
Pour le cas des visas de conjoints, qui me tient à cœur, je propose notamment que des « créneaux spécifiques leur soient dédiés sans frais pour l’usager ». De fait, ces visas « nécessitent une instruction beaucoup plus courte, car ils sont fournis de droit. »