Mardi 17 mai, j’ai été très ému de retourner à Rabat, où j’ai vécu pendant 4 ans en poste. Je remercie les nombreux Français de Rabat, Salé ou Kenitra qui ont été présents à ce moment convivial et engagé dans l’écoute et le calme qui caractérisent la capitale marocaine.
J’ai rencontré à cette occasion des Français(es) actifs, dynamiques et mobilisés pour parler de politique et des problèmes qui les concernent. Les questions de l’enseignement mais aussi de l’inclusivité à l’école, celles du financement des associations et des initiatives locales ressortent de nos discussions. Les capacités des associations à entretenir un réseau local d’entraide sont éprouvées. Beaucoup de sympathisants me racontent également les longs mois de confinement, les exigences sanitaires et l’épisode des “motifs impérieux” imposés par la France à ses ressortissants pour rentrer sur le territoire national.
Nous en sommes convaincus, il faudra demain plus de justice sociale dans les politiques destinées aux Français(es) établi(e)s à l’étranger, des mécanismes de soutien à nos communautés qui leur permettront d’être plus résilientes dans les moments habituels comme dans les temps de crise que nous avons connus.
À Rabat c’est aussi l’occasion de revoir de nombreuses amitiés et de raviver les souvenirs. C’est à Rabat qu’a démarré la campagne il y a 6 mois déjà avec cette ambition d’unir les forces de gauche et de l’écologie. Je mesure le chemin parcouru et celui qu’il nous reste à parcourir.
Plus que jamais je sens que je peux compter sur leur soutien, sur votre soutien.